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Hauts Plateaux

             Bou-Saâda

Bou-Saâda aurait été fondée au XVIe siècle par deux Saints venus du Sahara. P Occidental. Proche d’Alger, cette oasis est une étape incontournable avant le grand choc du désert.

Aujourd’hui chef-lieu de la sous-préfecture du Daïra, « l’oasis du bonheur » s’est agrandie. On y retrouve néanmoins tous les éléments qui ont fait son charme d’antan : sa médina, sa grande place, ses nombreux artisans, son marché, ses mosquées, etc. Le peintre orientaliste Etienne Dinet, autant inspiré par le charme de la ville que par la beauté des Ouled Naïl (danseuses très en vogue au cours du XIXe siècle), choisit d’y élire domicile jusqu’à la fin sa vie.

               Laghouat :

Fondée par les Hilaliens, tribu berbère Zénète, l’oasis de Laghouat, à 400 km d’Alger, est aujourd’hui une ville moderne importante. Après avoir connu l’influence successive des Berbères, des Arabes, des Turcs et des Français, une nouvelle ville a été édifiée à partir de 1962.

Si les premiers témoignages de cette cité remontent au XIe siècle, la ville prit un essor remarquable au XVIe siècle, lorsque Si Hadj Aïssa en devint le saint patron et mit à l’abri les populations des villages avoisinant à l’intérieur d’une enceinte fortifiée. Une période décrite dans les poèmes de Ben Keriou, chantre du melhoum, poésie rurale encore très prisée aujourd’hui. Beaucoup plus tard, c’est le peintre-écrivain Eugène Fromentin qui lui donna le surnom toujours employé de « ville des jardins ».

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