Au sud du Grand Erg occidental, le Gourara est une région d’oasis entourées de dunes dont les couleurs varient selon l’époque de leur formation, les plus jaunes étant les plus anciennes.
Timimoun :
Timimoun est l’oasis la plus représentative de la région du Gourara, région riche en couleurs et en contrastes. Elle est connue à travers le Sahara pour la splendeur de ses jardins. L’eau y circule en abondance à travers les canaux d’un des systèmes d’irrigation les plus élaborés que l’homme ait jamais inventé : les foggaras. Cette abondance, accompagnée d’un travail constant d’entretien, permet la culture de potagers, de vignes, de figuiers, d’amandiers, etc… Un véritable paradis que la population d’origine diverse (Haratines, Zénètes, Chaämbas, Chorfas, etc.) s’emploie à préserver.
La couleur ocre qui pare les maisons, les édifices publics et même les monuments aux morts, contraste avec l’or du sable et le bleu du ciel.
Adrar :
Ici comme à Timimoun, les foggaras sont reines, les vergers resplendissent au point qu’Adrar est devenue une capitale agricole de l’Algérie moderne. Elle s’est développée grâce à la culture du blé, de l’orge, du tabac, des dattes, des fraises mais surtout de la tomate dont on fête la récolte, au cours du moussem du printemps, fin mars. Elle est la capitale du Gourara depuis le XVIIIe siècle, époque à laquelle elle est devenue un véritable centre du commerce nord-sud. Aujourd’hui ce sont toujours les cultures maraîchères mais surtout le gaz et le pétrole qui fait vivre cette ville de 100 000 habitants.
Béchar :
Edifiée sur le flanc du djebel Béchar, à près de 800 mètres d’altitude, la ville de Béchar et son centre minier sont au carrefour de plusieurs routes sahariennes importantes entre le Tafilafet, le Touat et le Gourara. L’ancienne ville, le ksar retiendront l’attention du visiteur tout comme sa palmeraie de 20 000 arbres, d’où la vue sur le djebel Béchar est splendide au coucher du soleil.